L’origine de la pratique de la roue de prières « roue à Mani », ou « moulin à Mani » s'est perdu dans le temps. Selon la légende, le Bouddha a donné la pratique aux êtres Nagas. Le grand pandit indien Nagarjuna a ensuite été chargé par Chenrezig d'aller au Royaume Naga et de rapporter la connaissance d'un système de prières qui tourne sans cesse, offrant le maximum de bienfaits et une présence tout autour. Les nagas lui offrirent une roue de prières pour le monde des humains.
Comme le grand Compassionné l’a prédit au grand maître Nagarjuna : « Au pays des nagas, dans le palais du Roi des nagas, le bodhisattva possède une roue du Dharma très puissante. Par le simple fait de voir, d’entendre, de toucher ou de se souvenir de la roue du Dharma, vous serez rapidement libérés de la souffrance des royaumes inférieurs. Grâce à elle, vous accomplirez de vastes œuvres pour les êtres. » Un vieil écrit appelé Mani Kumbum résume la lignée des moulins a prières « Les cents milles enseignements sur le Mani ". Nagarjuna l'a reçu du pays des nagas, qui l’avaient eux-mêmes reçue de Tchenrezig. Nagarjuna transmit l'enseignement à la Dakini au visage de lion et elle-même l'a transmis à Padmasambhava ; ce fut ce dernier qui l’amena au Tibet.
Il est dit dans le Tantra du Joyau sans pareil qui exauce les souhaits : « La personne qui fait tourner cette roue possédant OM MANI PADME HOUM sera bénie par tous les maîtres, les déités lui accorderont les réalisations, les bienheureux ainsi-allés lui accorderont leur attention et les protecteurs du Dharma élimineront tous les obstacles. »
Il est dit dans le Testament de l’Action de Celui à l’œil de compassion : « Chaque fois que vous faites tourner cette roue du Dharma OM MANI PADME HOUM, cela équivaut à réciter le nombre de mantras de la retraite de la phase de développement.