La boîte bouddhiste avec tsatsa véritable nachintasola et cassette de "pandore"
Cette légende orale s’est transformée au fil des différents conteurs mais le rêve et l’expérience qu'elle apporte perdure par delà les générations. Lorsque que le dieu dragon créa le monde, seuls les animaux peuplaient la Terre, ils étaient protégés par les Nagas, les garudas, dieux et demi-dieux bienfaisants et en total harmonie avec la nature.
Mais une fois la terre peuplée par les humains du à des dieux opposants, le suprême père des dieux voulut mettre à l’épreuve cette nouvelle espèce en leur offrant le plus bel objet de leur désir qui sera la clé de leur humanité s’il la reconnaisse comme telle. Il créa la première femme parfaite aussi fascinante que désirable. Elle fut façonnée à partir d'argile et d’eau. Il demanda l'aide d’une déesse avec laquelle ils mirent au jour la créature la plus parfaite au monde. Ainsi, après des jours de labeur, on lui insuffla la vie, et Xuan s'anima, gracieuse et sublime. La déesse de la vie habilla la nudité de la femme parfaite d'une étoffe précieuse couleur safran, filée d’or, elle fut parée de somptueux atouts qui sublimèrent les formes de Xuan dont la beauté ne pouvait être égalée. Les dieux, se pressèrent pour admirer la ravissante nouvelle création. Chacun d’eux ajouta un divin présent personnel pour atteindre à la perfection. Ainsi douée de tous les talents, elle excellait dans de nombreux arts, connaissait les rouages de la vie et de la mort, pouvait transmettre des principes spirituels à la jeune race des êtres humains et leur révéler leur nature lumineuse. Avant d'envoyer Xuan sur Terre, les dieux lui avaient remis deux boîtes de bois décorées des bouddhas célestes. Avec l’une d’elle, elle pouvait chaque nouvel an faire apparaître tout ce qu'elle souhaitait simplement par la pensée. Quant à la seconde, sans lui dire ce qu'elle contenait, ils lui ordonnèrent de ne jamais l'ouvrir à l’exception du jour où la déception des humains aurait été trop grande et le désespoir trop puissant.
Une fois sur Terre, Xuan fut soumise à son karma d’humaine. Aux côtés de son époux, elle jouissait de la vie et savourait son bonheur partagé. Elle avait dissimulée les cassettes des dieux, mais ses regards intrigués se portaient souvent sur celle fermée, et comme celle-ci n'avait pas de serrure, il lui était difficile de réprimer son désir d’humaine de vouloir connaître son contenu. Mais les années passèrent et chaque nouvelle année elle remplissait celle destinée au bonheur et de magnifiques rêves, elle fut une salvatrice pour sa vallée, bénéficiant aux périodes de pluies pour les récoltes et au soleil pour la moisson. L’équilibre et l’harmonie régnait et se répandait au delà de la vallée. Mais au fils des siècles, la vie qu’elle ne souhaita pas contredire malgré son pouvoir, lui prit son mari, ses enfants, tous ses amis, et la guerre entre humain jaillit au-delà de la vallée et fut trop puissante, détruisant tout son monde harmonieux et la conduisit au désespoir. Elle fut capturée et mal traitée durant de longues années sombres. Le chef des humains l’ayant capturé ne voyait la valeur de Xuan que dans la seconde boite interdite, pensant, qu’elle pourrait lui procurer tous les pouvoirs des dieux. Il lui ordonna d'ouvrir la mystérieuse boite que nul n'eut réussit à ouvrir durant des années. Plongée dans le désespoir, l'envie de lui ôter son couvercle était trop forte, mais elle s’arrêta par le souvenir de l'interdiction formelle des dieux. Un jour comme tous les jours où le souverain lui demanda d’ouvrir la boite, elle vit que le temps des humains était terminé, sa déception était trop grande et sa souffrance trop grande de voir ses bienfaits d’antan anéantis, elle fit grincer le délicat couvercle façonné des divinités sous sa main et ouvrit le couvercle. À peine elle eut entrouvert la mystérieuse boîte, tous les maux inverses à sa boite merveilleuse de nouvel an s'échappèrent. Ainsi, guerre, maladie, famine, vice, misère et tant d'autres fléaux se répandirent pour anéantir l’humanité à peine existante. Figée par l'effroi, le souverain fut conscient de son acte irréversible. Ainsi, l’homme, au lieu de choisir de nourrir une harmonie en veillant sur la belle Xuan pour qu’à travers ses rêves ils puissent créer un monde aux milles merveilles ensemble ; il fit le choix de nourrir une chimère et de soumettre la belle Xuan qui ne nourrit sa boite que de désespoir et souffrances Ainsi il n’apporta que l’inverse de ce qu’il possédait déjà et pouvait créer en vivant dans l’harmonie de Xuan.
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